L’église catholique n’a aucun pouvoir décisionnaire sur le mariage entre personne de même sexe. Elle ne peut n’y la bannir ni la sanctionner car l’amour est un sentiment qui échappe à la raison. C’est sans doute pour cela que le Pape s’est rangé en premier lieu de leur côté avant de retourner sa veste à cause de la politique du Vatican.
La déclaration du pape François
En 2013, alors qu’on lui demandait de bannir le mariage entre personne de même sexe, le pape François s’indigna et demanda sur la base de quoi devrait-il prendre cette responsabilité ? Serait-il Dieu sur terre ? Ou comprenait-il le cœur de chacune des personnes consentant au mariage ? Il a d’ailleurs précisé qu’ils sont des humains et qu’ils sont aussi appelés à avoir une famille.
Ce sont des fils et filles de Dieu ajouta-t-il. Cette déclaration du pontife laisse sans voix le clergé du Vatican. Pourtant, bien que ces propos soient réellement dits, la politique du Vatican prouva qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un soutien un mariage homosexuel. Que peut-on donc retenir si le pape affirme que les personnes du même sexe qui s’unissent ne devraient ni être punies ni rejetées par la société ?
La réaction des homosexuels
Après sa sortie médiatique sur la question, le pape est revenu sur sa déclaration en affirmant qu’il n’encourage pas le fait que des fidèles homosexuels soient accueillis sur les paroisses comme ce fut le cas en Allemagne et aux Etats Unis. Frustrées, plusieurs personnes concernées y compris Chasten Buttigieg, le mari du candidat à la présidence américaine de 2020, ont présenté leur mécontentement suite à la déclaration du Vatican.
Ce sont par des posts de photos que la communauté homosexuelle a prouvé son mécontentement. Ainsi, à travers des mouvements qui sont nés suite à cette déclaration, les personnes du même sexe ont montré qu’elles sont des créatures de Dieu et non une abomination. Elles méritent de ce fait un minimum de considération sinon toute la considération due à une personne. La question aujourd’hui est de savoir ce qu’en pensent les Etats.